Pour qu’une Loi Alerte Disparition pour Personnes Handicapées, Vulnérables et Dépendantes (Adultes et Mineurs) soit votée…

Le 23 janvier 2019 par un froid glacial, un adolescent de 17 ans, autiste non verbal, ne sachant ni s’alimenter ni s’hydrater par lui-même, échappait à la vigilance de sa famille et se sauvait de chez lui en pull pour disparaitre dans les rues de Paris.
Le Préfet ne pouvant statuer que sous 72h en cas de disparition (et non d’un enlèvement qui se déclenche dans les premières 24h), ces 72h allaient être fatales à cet enfant. 27 jours plus tard, un corps était repêché dans la Seine.

Les Journaux Télévisés n’ayant peu ou prou communiqué sur sa disparition, aucun bandeau d’Alerte Disparition Inquiétante n’étant ordonné par la loi, il fallait faire vite pour pallier ce manquement car même si la loi ne l’imposait pas, l’humain aurait dû prendre place.

En 2018, 53 439 enfants disparaissent, fuguent, mais la majorité retrouve son foyer rapidement. Ces enfants savent trouver à manger, se rapprocher des Maraudes, se réchauffer dans les métros, aller chez des proches, boire à une fontaine municipale, mais des enfants et adultes handicapés, vulnérables et dépendants en sont souvent totalement incapables. Sans cette loi nombreux seront donc condamnés.

Nous demandons à ce qu’une Loi Alerte Disparition pour Personnes Handicapées, Vulnérables et Dépendantes (Adultes et Mineurs) soit votée, et que les médias informent avec un bandeau rouge « Alerte Disparition » et ce dès les premières 24h.

Ne serait-ce que pour les personnes concernées par le Spectre de l’Autisme, 700 000 familles sont angoissées et craignent chaque jour de voir leurs proches disparaître ainsi. Combien d’autres familles touchées par le handicap ou la maladie (Alzheimer par ex.) le sont également ?

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